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Journal documentaire
1 décembre 2019

cestas, lac vert, macias

 s-l640«Notez tous les soirs en quelques phrases les principaux faits de votre vie, dans la journée» lis-je dans un manuel de français pour écoliers de 1964. Temps variable aujourd'hui, assez beau ce matin. Vers onze heures, maintenant que je connais la route, je fus à Cestas, où se tenait dans la halle du centre culturel une foire aux livres d'occasion. C'était une vente caritative organisée par une association de parents d'élèves. Les livres étaient rangés par thèmes sur de longues tables. J'ai eu l'impression que le secteur qui m'était le plus sympathique était celui des livres pour adolescents sur les animaux. Mais finalement le seul que j'ai acheté traitait d'autre chose, c'est un guide des Fleurs et plantes des champs, par un certain Jean-Denis Godet, de chez Delachaux et Niestlé, 1994, que j'ai payé un doublon. Je n'en ai pas grand besoin, mais c'était pour faire un geste. En outre c'est un guide photographique, alors que je trouve qu'on y voit mieux, en général, dans les guides illustrés de dessins ou d'aquarelles. Mais celui-ci est bien fait, avec d'un côté des photos des plantes in situ, et en regard des détails agrandis (fleurs, feuilles, etc) et détourés sur fond noir. Aussi un point qui m'a décidé est qu'outre les noms français et latins sont indiqués les noms en anglais et en allemand. Il y avait au dehors le marché dominical de fruits et légumes, où j'achetai quatre belles pommes jaunes et un bout de pain. Au retour, peu avant midi, je me suis arrêté au Lac Vert, situé aux confins de Cestas mais sur la commune de Canéjan. Il est paraît-il de création récente, fondé sur une ancienne carrière. Comme le ciel avait tourné au gris, j'hésitais à entreprendre de faire le tour du lac à pied, ce qui doit représenter un bon kilomètre, et je m'y suis lancé. Arrivé à mi-parcours, il s'est mis à pleuvoir mais doucement, et j'étais relativement abrité par les arbres. Dans l'après-midi, à un moment sans pluie je suis ressorti une petite heure me promener dans le bois de l'étang d'Ornon. J'y récupère peu à peu de vieux bouts de chêne bien durs, qui traînent. En dînant ce soir j'ai regardé le début d'une vieille émission de Joe Rogan, où il recevait Stefan Molyneux (l'émission entière dure près de trois heures). Je n'avais vu de vidéo de l'un ni de l'autre depuis des mois. Molyneux est un anarchiste intelligent, et un bon orateur, mais il ne parle pas assez distinctement pour que je le comprenne bien. D'un locuteur à la diction parfaite, comme Donald Trump, je dois décoder au moins 97 % de ce qu'il dit. Avec Joe Rogan, peut-être 84 %. Mais avec Molyneux je tombe à des 71 ou 72 %, c'est trop peu. Ces chiffres n'ont rien de rigoureux, je dis ça pour donner une idée. Je ne sais pourquoi, peut-être est-ce d'avoir vu ce film sur l'Algérie l'autre jour, j'ai été hanté toute la journée par la chanson d'Enrico Macias, «J'ai quitté mon pays». Et bien sûr je l'ai écoutée plusieurs fois sur YouTube. Je trouve que la voix et la mélodie sont meilleures que les paroles, un peu naïves. La petite introduction instrumentale à l'andalouse n'est pas mal, non plus. Cela est vieux, maintenant, d'un bon demi-siècle.

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