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Journal documentaire
4 juillet 2019

insomnie

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Moi en T-shirt le cul à l'air, pissant accroupi dans l'herbe du jardin à trois heures du matin, avant-hier mardi, la main droite crispée comme si elle y pouvait quelque chose sur la part gauche du thorax, où je sentais de nouveau la douleur déjà connue. Quel triste spectacle ce devait être. Moi priant mon aide de camp, providentiellement présente, d'aller me chercher ma bouteille d'eau, puis un plaid, et de n'appeler pas les pompiers. Malgré la trouille je voulais reculer au plus tard, éviter si possible le cirque des urgences. Quelques minutes plus tôt je m'étais réveillé en pleine nuit comme chaque fois que je dors sans cachet, et je ne me sentais pas très bien : il faisait trop chaud dans la chambre, j'avais la gueule de bois de la soirée au rosé corse, et bien sûr envie de pisser. J'essayais lentement de rassembler assez de courage pour faire l'effort de me lever. C'est alors que j'ai ressenti de nouveau le tiraillement d'il y a deux semaines, en plus fort. Cela m'a fait lever pour de bon, je sentais le besoin urgent de prendre l'air et de m'écouler, j'ai alerté ma camarade, j'hésitais à filer aux toilettes ou au jardin, j'ai opté pour ce dernier. Je me voyais mal en point, peut-être perdu, je n'en menais pas large. Je méditais sombrement. A un moment je me suis demandé, si c'était là ma dernière nuit, quelle était la dernière note que j'avais laissée dans mon blog, et je n'ai pas été fichu de m'en souvenir. On a de ces coquetteries, par moments. Puis ça s'est tassé. J'ai prié mon hôte d'ouvrir en grand la fenêtre de la chambre et de brancher une prise anti-moustiques, j'ai gobé un Xanax et je suis retourné me coucher, peu à peu la douleur est partie, j'ai retrouvé mon calme et me suis rendormi. C'est bien, je suis encore tiré d'affaire, mais je sens bien qu'il y a des problèmes à régler. Nous allons voir ça dans les temps qui viennent.

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Commentaires
A
Tu me fais peur mon vieux copain, je ne me risquerai pas dans un quelconque diagnostic je ne suis pas médecin mais prends bien soin de toi. Mes excuses le message est un peu long, peut être un peu comme la date de notre première rencontre 1962.
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C
Je plussoie : ça urge !
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N
Soignez-vous (s'il vous plaît) !
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F
Dépêche-toi.
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