richard long
En fin d’après-midi, hier, pour ma dernière soirée bordelaise de la saison, je suis allé voir deux des oeuvres de Richard Long dont on inaugurait l’exposition en ville, son Stone field à l’Espace Saint-Rémi et sa Cornwall slate line au Grand Théâtre. Avec mon esprit chagrin, je ne pouvais m’empêcher de me demander combien avaient coûté ces installations, et aux frais de qui (sur ce dernier point, j’ai ma petite idée). Mais j’aime beaucoup l’oeuvre très originale de cet artiste, pour qui j’ai grande estime. Il était présent dans les deux lieux, et j’étais content de le voir en personne. Un homme de haute taille, avec l’air sérieux que je lui imaginais, et encombré d’un sac à dos, d’où dépassait une bouteille d’eau. Le Grand Théâtre promettait un pot, mais il fallait d’abord se taper le baratin des autorités culturelles et je n’en ai pas eu la patience, je me suis éclipsé vers ma tanière des Chartrons.