28 janvier 2019
faux
Curieux destin de l'adjectif «faux». Depuis l'affaire des «vrais-faux passeports», remontant aux années 80, un certain esprit français, qui a la simplicité en horreur, ne pouvait plus se contenter du seul «faux» et mettait du «vrai-faux» à toutes les sauces. Avec le temps la mode passe, mais voilà maintenant qu'un courant anglomane, sourd au «faux», ne parle plus que de «fake». Plus de fausses nouvelles, place aux «fake news», et ainsi de suite.
Publicité
Publicité
Commentaires
L