Pression fiscale
Je me rends compte que par manque de temps libre ces dernières années, ou par excès de trucs à faire dans le temps dont je dispose, je n’arrive plus à lire, au-delà d’une certaine épaisseur, les livres que l’on me prête gentiment, ni ceux que l’on m’offre encore plus gentiment, ni les rares que j’achète moi-même. Je parcours quelques pages, au mieux quelques dizaines, dans un moment de calme qui ne dure pas, et déjà de nouvelles urgences écartent le volume, qui s’ajoute à la pile en attente. Songeant à des moyens d’inverser la tendance, j’imagine l’institution d’une taxe amicale et pas trop lourde, tout de même pas un euro la page offerte ou prêtée, mais ne serait-ce que quelques centimes, cela ferait bientôt une petite rente, mais qu’est-ce que je raconte là, je rêvasse à voix haute et ça ne se fait pas.