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Journal documentaire
29 novembre 2019

londres, lanton, marañón

Encore deux morts et plusieurs blessés au couteau par un musulman affolé dans les rues de Londres. Au moins celui-ci a été refroidi par la police et a donc définitivement cessé de nuire, ce qui est la meilleure issue dans ce genre de cas. Ces attaques sur la voie publique, terroristes ou crapuleuses, menées avec toutes sortes d'armes par des étrangers, font maintenant partie de la vie quotidienne en Europe. Parmi les assaillants on ne compte plus les récidivistes, dont ceux bénéficiant de remises de peine pour leurs précédents exploits, libérés prématurément et non expulsés. A chaque fois il apparaît en cela que les autorités n'ont pas pour mission principale de protéger les citoyens paisibles, mais de les mettre en danger en favorisant la malveillance des délinquants et des criminels. A part ça il a fait un beau temps exceptionnel aujourd'hui. Dans la matinée je fus reconnaître l'arrière-pays à l'ouest de ma résidence, jusqu'au-delà du centre de Cestas. La route passe près d'un certain Lac Vert, que j'ai dû visiter jadis, et où je me promets de retourner prochainement. Puis je me promenai à pied une petite heure dans le bois ensoleillé derrière l'étang d'Ornon. L'après-midi était en quelque sorte fusillée par un rendez-vous à seize heures chez ma dentiste au bord du Bassin. Vu l'heure fixée et les temps de trajet, difficile d'entreprendre grand chose avant, et trop tard après. Arrivé en avance, je fus un moment à la plage de Suzette, où je débarrassai la boîte à livres de plusieurs déchets, et m'emparai d'une intéressante brochure de1938, par Gregorio Marañón, sur le thème de Libéralisme et communisme, en marge de la guerre civile espagnole. Cette brochure, dont les pages n'avaient toujours pas été coupées 81 ans après la publication, allait enfin avoir un lecteur. Après mon rendez-vous, je fus encore marcher un quart d'heure sur les gros blocs de pierre de la digue, derrière l'Inter de Lanton. J'adore cet endroit. Il faisait nuit quand je fus de retour en ville, vers six heures, et je me suis perdu un moment dans la banlieue de Pessac. J'ai fait le plein d'essence à la station de Géant Casino. Entre le midi et le soir, je me suis partagé une omelette industrielle aux pommes de terre et à l'oignon. J'ai commencé de lire l'article du docteur Marañón. Il fut un militant républicain de la première heure, dès avant l'avènement de la deuxième République espagnole, mais c'était un libéral qui fut ensuite déçu et même épouvanté quand il vit la gauche à l'oeuvre. Selon lui, alors que les communistes représentaient peu de choses électoralement au début de la République en 1931, la guerre civile commencée en 1936 avait tourné à un affrontement principal entre communisme et anti-communisme au moment où il écrivait. Il considère toutefois comme une tentative de prise de pouvoir communiste les grèves des Asturies en 1934, et voit la main de Moscou derrière les attentats anti-chrétiens très bien organisés de 1931 (les «trois cents colonnes de fumée» des couvents incendiés). Il dit que la guerre était en germe dès cet instant, car les libéraux ont alors laissé faire au lieu de réagir fermement. Cette lâcheté du laisser-faire entraîne des catastrophes à toute époque, il m'est avis.

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