Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Journal documentaire
14 avril 2012

citations de tallemant

Quelques phrases, passages et tournures piquées dans les Historiettes de Tallemant des Réaux.
(Je peux fournir les références de chapitre, si on cherche). 

«Une nuit il eut une forte colique venteuse ...»

«... homme bien fait et qui parlait agréablement, mais qui avait mangé tout son bien.»

«... fille de basse naissance mais qui était adroite, et sut vite que sa maîtresse était une personne à se laisser gouverner.»

«Elle vit encore, mais gueuse.»

«... était un fils de M xxx, qui se fit riche, acheta une terre et se fit anoblir.»

«Il est toujours propre, quoique vieux.»

«Il n'a fait toute sa vie que griveler, pour dépenser et non pour thésauriser.»

«Il n'avait pas beaucoup de génie; la méditation et l'art l'ont fait. Il lui fallait bien du temps pour mettre une pièce en l'état de paraître.» (on dirait qu'il parle de moi)

«... ses sueurs avaient une odeur agréable.» (là aussi, d'ailleurs)

«Elle vendit, car elle n'avait point de bien, tout ce qu'elle avait de bijoux.»

«Il monte à cheval sans toucher aux étriers.»

«Quand il prenait des prisonniers, il les faisait tuer par son fils qui n'avait que dix ans.»

«Il s'attachait fort au roi et commença à lui plaire en dressant des pies-grièches.»

«Il ne cherchait point le péril, mais quand il y était, il y faisait tout ce qu'on y pouvait faire.»

«Il était devenu fort sourd et pétait partout, à table même, sans s'en apercevoir»

«Le président pète dans sa main et la porte au nez de son excellence.»

«... les Anglais, nation fort mélancolique ...»

«Quoiqu'il fît fort le seigneur, et qu'effectivement il fût de bonne naissance, il ne passait pas pourtant pour un homme de qualité.»

«Il en fit rechercher avec soin les exemplaires, et cette recherche fut cause que tout le monde acheta ce livre, et qu'on a su ce qu'on n'aurait peut-être jamais appris sans cela.»

«C'était un homme fort laborieux, un vrai cul de plomb.»

«Ce fat de la Serre y loge présentement, et y a fait je ne sais quel taudis.»

(Il) «le fit son héritier, à condition qu'il prendrait son nom et ses armes.»

(Un musulman ou juif espagnol) «mangeait du pourceau quasi tous les jours.»

«'Je m'en vais vous apprendre une recette que j'ai vu pratiquer en Angleterre'. Et se mit à lui donner quelques coups de poignet» (il le branle).

«Voyant que leurs affaires n'allaient pas assez vite pour aller bien ...»

«Un jour qu'il vit un des siens qui dormait la bouche ouverte, il lui alla faire un pet dedans.»

«Il a le malheur d'avoir un sot fils.»

«Quand il était chagrin, il ne laissait pas d'aller voir le monde, mais il était fort mal divertissant, et même on pouvait dire qu'il était à charge.»

(Oeuvre) «qui, quoique languissante en bien des endroits, est pourtant la meilleure chose qu'il ...»

«On le surnomma le Péteux, à cause que, de jeunesse, il s'était accoutumé à péter partout.»

«... et ils se marièrent ; mais c'était mettre un rien avec un autre rien.»

«L'abbé de Carrouges, en se promenant le long d'un étang, rêvait combien il faudrait de sucre et de citrons pour en faire de la limonade.»

«C'est un original. Il se fait courre par ses paysans, comme on court un cerf, et dit que c'est pour faire exercice. Il a de l'inclination aux mécaniques, il travaille de la main admirablement.»

«Un homme disait : Je suis confisqué ; je ne saurais plus baiser que de jeunes filles, je ne puis plus boire que de bon vin, et je prends goût à l'Evangile.»

«... et quand je lui dis adieu, elle me baisa si fort au milieu de la bouche, que ce baiser me fit une profonde plaie au coeur.»

Publicité
Publicité
Commentaires
C
Richard Millet :<br /> <br /> "Tallement des Réaux rapporte cette parole de Marais à Louis XIII : "Il y a deux choses dans votre métier dont je ne me pourrais accommoder, [...] de manger tout seul et de chier en compagnie." On pourrait voir là une préfiguration métaphorique du romancier contemporain : il se vide volontiers en public mais reste seul dans la manducation de sa misère."<br /> <br /> (in "L'Opprobre. Essai de démonologie", Gallimard, 2008, p. 115)
Répondre
P
Joli mot de Ninon, c'est un alexandrin!<br /> <br /> Pour les références, attendez un peu, je vais les chercher (je les vais querir!).
Répondre
S
On pourrait avoir les références ? Je possède une anthologie de Tallemant, publiée au Club français du livre, et ça m'intéresserait de retrouver les passages.<br /> <br /> <br /> <br /> Personnellement, j'ai retenu ce mot de Ninon de Lenclos à un de ses amants : "Je t'ai aimé trois mois, c'est l'infini pour moi."<br /> <br /> <br /> <br /> Merci.
Répondre
Journal documentaire
Publicité
Journal documentaire
Archives
Publicité