19 août 2009
Jacques a un mot pour tout. Pour planter, il dit
Jacques a un mot pour tout. Pour planter, il dit piquer. Parlant des oliviers, dont je me suis fait fourguer deux pour le prix d’un à l’Inter de Mauzé, comment y résister, «O faudrait pas qu’ tu les piqu’s maintenant», sage conseil. Après qu’il a coupé de l’herbe, je l’invite à boire une bière. Entrant dans la salle à manger, je suis gêné d’y retrouver comme souvent la table encombrée de livres, livrettes, courriers et documents. «Ah, t’as tes papiers» fait-il d’un air compréhensif. Rien ne le surprend. Evoquant le héron, qui cet hiver a pris des poissons dans le bassin, j’envisage en plaisantant de tuer la bête et de la manger. «Bah, o l’est sec comme du courlis!»
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