Le cinéma de A à E
Films vus en novembre :
Est-Ouest, de Régis Wargnier (2000). Avec Sandrine Bonnaire et Oleg Menshikov, supportables, et sur la fin Catherine Deneuve insupportable, en grande bourge humaniste dévouée frémissante. Un film sur le communisme irrespirable, c’est plutôt rare. Qui plus est, pas mal fait. C.
Revu The Shining, de Stanley Kubrick (1980). L’anecdote de l’écrivain raté embauché comme gardien d’hiver dans un grand hôtel au fin fond du Colorado est bien trouvée mais le scénario tourne au grand guignol. L’actrice qui joue l’épouse a une telle tête de dinde, qu’en fait on a envie de lui défoncer la gueule à grands coups de hache dès ses premières apparitions. Les images qui se veulent effrayantes sont surtout dégoûtantes. Le film captive par la présence extraordinaire de Jack Nicholson, par les prises de vue (paysages en vue aérienne, couloirs filmés à hauteur de tricycle) et par la beauté somptueuse des décors (pièces de l’hôtel, labyrinthe). B.
Mad Max, de George Miller (1979). N’ayant pas vu à sa sortie ce film à la fois violent et puéril, je découvre presque trente ans après que je n’avais pas raté grand chose. L’action est si trépidante, que l’on ne s’ennuie pas, même si on se rend bien compte qu’on est en train de perdre son temps. Curiosité de trouver un Mel Gibson tout jeunot, à peine sorti de l’adolescence. D.
Furyo, de Nagisa Oshima (1983). Ca n’avait pas l’air inintéressant, mais les deux fois où j’ai essayé de le regarder, j’ai passé une bonne part du temps à dormir, donc je ne peux pas bien juger. David Bowie est assez agréable à regarder, malgré ses yeux de deux couleurs, mais je ne le trouve pas très bon acteur, (ni d’ailleurs bon chanteur). Le protagoniste japonais R Sakamoto me fait la même impression, Takeshi Kitano est facilement meilleur. C ?