Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Journal documentaire
24 octobre 2008

Marxisme-crétinisme

MarxEngelsAvec leurs longs cheveux, leurs grandes barbes et leurs grosses idées, Marx et Engels avaient tout à fait les tronches qui conviennent aux fondateurs d’une religion robuste et durable. Et en effet, quelle vitalité, que celle du marxisme. Certaines tendances virulentes ont beau tomber en désuétude, comme le marxisme-léninisme, qui n’intéresse plus que quelques arriérés, cela n’empêche que sans arrêt jaillissent de nouveaux surgeons, et parfois des plus inattendus (on observe par exemple ici et là d’improbables poussées de marxisme-lepénisme, qui l’eût cru). Cependant la grande victoire du marxisme est sans doute d’avoir assez largement incrusté dans les âmes un certain marxisme-crétinisme rampant, fait d’un tissu de croyances bancales. Au premier rang des préjugés marxistes-crétinistes se trouve le déterminisme socio-éthique, soit par exemple l’idée que la pauvreté engendre le vice (le délit, le crime, le mal etc). S’il en était ainsi, on ne voit pas comment il se pourrait qu’existent des pauvres vertueux. Or il n’est pas besoin d’examiner la réalité pendant longtemps pour s’apercevoir qu’il existe des pauvres vertueux, et qu’ils ne sont pas si rares, quiconque a vécu parmi des pauvres le sait. Par ailleurs, si c’était la pauvreté qui engendre le vice, à l’inverse la richesse engendrerait la vertu, or là encore, pas besoin de longue enquête pour constater que cela ne colle pas. Les marxistes-crétinistes sont d’ailleurs les premiers à affirmer que les riches sont tous pourris, croyance inepte elle aussi, et contradictoire avec la précédente.

Publicité
Publicité
Commentaires
Journal documentaire
Publicité
Journal documentaire
Archives
Publicité