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Journal documentaire
31 juillet 2008

Le cinéma de A à E

Films vus en juillet (des films d'une collection de lauréats de Cannes, sélectionnés par Téléblabla) :
* de Bob Fosse, Que le spectacle commence (All that jazz, 1979). C’est amusant, quand on sait comment les mœurs ont tourné depuis, de voir le chorégraphe avec sans cesse la clope au bec pour diriger ses danseurs. Amusant aussi de constater que Roy Scheider ne fait visiblement que jouer le fumeur sans en être, car a aucun moment on ne le voit aspirer ni souffler de la fumée. A part ça, grand ennui, j’ai arrêté au bout de 40 mn (soit un tiers du film). D.
* de Steven Soderbergh, Sexe, mensonges et vidéo (1989). Une histoire de cul assez simple, avec de jeunes acteurs en bonne santé, dont celui qui joue le rôle de l’ami en visite donne au film la meilleure part de son charme, avec son air de doux dingue. Ensemble plutôt joli et distrayant. C.
* de Mike Leigh, Secrets et mensonges (Secrets & lies, 1996). C’est l’histoire d’une fille abandonnée qui retrouve sa mère à Londres. Il y a un côté humaniste agaçant, genre «La joie des races», du fait que la fille revenue est une métisse de Noir. Pendant un moment, j’ai cru que j’allais m’ennuyer, puis ça devient très prenant. L’acteur jouant l’oncle (Timothy Spall) et plus encore l’actrice jouant la mère (Brenda Blethyn) sont remarquables. B.
* d’Abbas Kiarostami, Le goût de la cerise (Taste of Sherry, 1997). Film d’auteur. Un Iranien tourne en voiture dans les faubourgs de Téhéran à la recherche de quelqu’un qui l’aide à se suicider. Il rencontre successivement un soldat kurde, un séminariste afghan et un employé de musée turc. Cette fable minimaliste a sans doute un sens qui m’échappe. Il reste un récit agréablement dépouillé, et les quatre acteurs principaux ont tous des têtes sympathiques. B.
* de Lars von Trier, Dancer in the dark (2000). Tragédie culturelle de gauche, invraisemblable et lacrymale, où l’héroïne (la chanteuse Björk, également auteur de la musique) est une jeune ouvrière oligophrène qui a fui la Tchécoslovaquie pour les USA mais préfère le communisme, devient progressivement aveugle, est fan de comédie musicale, et fait tout pour se laisser accuser d’un crime crapuleux. Le principal salaud de l’histoire est un flic, comme par hasard. Elle est mimi, la Björkette, avec sa petite frimousse, tellement juvénile qu’elle a l’air d’être la sœur, plutôt que la mère de son lardon. La Catherine Deneuve en ouvrière, par contre, ça me fait un pincement, comme toujours quand on voit ces grands acteurs bourges qui jouent aux ouvriers en faisant des mines, avec un foulard à la con sur la tête. Bon, ça prouve au moins qu’ils ont de la bonne volonté. Mais le film est divertissant, avec de belles images, et à mon grand étonnement, j’ai supporté la plupart des scènes chantées-dansées. C.

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