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Journal documentaire
21 juillet 2008

Signature

« Le comble de l’inélégance : avoir une signature illisible », lis-je dans l’Opium de Cocteau. Je suis assez d’accord, pour ce qui est des signatures sur le papier, mais je pense aussi aux tags, qui salopent les murs et les carrosseries. Ils m’agacent, en partie parce qu’ils sont illisibles, et donc insignifiants. Mais au fond, je préfère ne pas savoir ce qu’ils veulent dire. Il ne faut pas chercher à comprendre leurs auteurs, mais à les neutraliser.

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Commentaires
D
Diable, mais pourquoi voulez vous neutraliser les tagueurs? <br /> La démarche, au départ, était effectivement de signer un endroit de sa main. Et que l'endroit soit reconnu par la suite, comme une sorte d'appropriation des lieux.<br /> Seulement, aujourd'hui, le tag comme signature s'est perdu. Désormais il me semble que les tags sont plus les symptômes d'une ardente volonté de détruire l'épiderme urbain. Tout bonnenement.
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P
L'état gère, sans doute...
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S
Prolonger l'existence : mais dans quel état ?
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P
Ah bon?
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T
Les tags sont faits pour être déchiffrés, si si, mais ce sont bien des signatures, c'est à dire des nom, donc des mots qui veulent dire beaucoup pour certains et rien pour d'autres (tout comme "Jean-François Guinquin" ne veut rien dire pour vous ou moins mais a beaucoup de sens pour monsieur Jean-François Guinquin enfin s'il existe).
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