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Journal documentaire
26 octobre 2006

Ronceraille

Un samedi soir de la mi-septembre, malgré un temps de cochon, je me suis rendu à l’abbaye de Fontdouce pour y assister à la conférence que prononçait François Julien-Labruyère, sur le Dictionnaire biographique des Charentais dont il est l’éditeur. Durant la brève causette que nous avons eue ensuite, il m’a demandé si j’avais fait de nouvelles découvertes sur le cas du fantôme Ronceraille, l’écrivain angérien inventé par le défunt Claude Bonnefoy. Je lui ai répondu que ma foi, avec les indications que lui-même et Gilles Lapouge m’ont données, je savais à peu près ce que je voulais savoir sur le sujet. Reste une belle énigme, portant sur un point non littéraire de cette supercherie littéraire : qui est donc l’inconnu qui prête ses traits au personnage, sur les photos reproduites dans le livre paru en 1978 (Marc Ronceraille, n° 100 de la collection "Ecrivains de toujours", au Seuil)? C’était alors un assez jeune homme, et s’il ne lui est pas arrivé malheur, il a de fortes chances d’être encore de ce monde. Comment s’appelle-t-il, que fait-il, que devient-il, qu’aurait-il à raconter sur cette histoire? Or voilà que l’autre jour Baudouin me fait voir, dans Le Figaro littéraire du 5 octobre, consacré aux mystifications, le petit article d’un certain Jean-Claude Perrier, «Pour saluer l’immortel Ronceraille». Il y est dit que les photos du «jeune volontaire» ont été «prises exprès dans sa ville natale de Saint-Jean d’Angély». Il y serait donc effectivement né, comme l’écrivain supposé?

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