Brocante
Dimanche dernier, je m’étais inscrit à la brocante de Nachamps. Comme je n’en avais fait aucune l’an dernier, c’était la première à laquelle je participais depuis deux ans, et depuis que j’ai arrêté de fumer. Je dis ça parce que la brocante est un milieu popu, donc un milieu où l’on fume pas mal, ça se remarque tout de suite. Excellentes conditions : deux euros l’emplacement, bien situé, et ciel bleu avec suffisamment de nuages blancs pour que le Gros Blond ne nous assomme jamais trop longtemps. Ce ne fut pas une mauvaise journée. J’ai vendu assez de livres de poche, de cartes postales, de timbres-poste et d’autres menues babioles à quatre sous pour empocher la somme de 57,20 euros. Ce petit jeu ne me rapporte jamais grand chose mais j’y gagne toujours plus ou moins, pas seulement de l’argent. C’est une sorte de loisir para-sportif comme la pêche, une épreuve fatigante que je suis content d’avoir affrontée. Et puis j’adore jouer au marchand, je bavarde avec des inconnus et j’ai la satisfaction de me défaire de ce dont je n’ai pas besoin au profit de ceux qui en ont envie, ça n’est pas rien.