Le cinéma de A à E
Films vus en janvier
Président (2006) de Lionel Delplanque, avec Albert Dupontel. Un film qui «montre bien» que des gens très haut placés peuvent être très pourris, que la valeur n’attend pas le nombre des années, et d’autres révélations de ce tonneau, avec deux trois scènes de fesse pour égayer l’affaire. Ensemble assez plat, et chute incompréhensible, du moins avec les faibles secours de mon entendement. D.
Enfermés dehors (2005), de et avec Albert Dupontel. Film frénétique et socialiste, avec voleuse de pommes évidemment innocente et marchand de pommes évidemment coupable. Dupontel est un bon acteur, ce qui ne suffit pas à faire un bon réalisateur. Ensemble fatigant. D.
Fantasia chez les ploucs (1970) de Gérard Pirès. Il y a un bon titre, il y a Mireille Darc topless, il y a Jean Yanne, Lino Ventura et Jacques Dufilho, et pourtant c’est très, mais vraiment très mauvais. E.
Le château de la terreur (The terror, 1963) de Roger Corman. Un film de fantômes, très abracadabrant, pas très effrayant, assez ridicule. Avec quelques atouts, quand même. De belles vues des plages baltiques. Un fringant Jack Nicholson, tout jeune, en uniforme napoléonien rouge et bleu. Boris Karloff très digne, en vieux baron hanté, il a un peu la tête à Jean Paulhan, avec une élégante robe de chambre, qui remplacerait avantageusement la mienne. D.