
On m'a prêté le mois dernier un livre de Maurice Coyaud, Sous la banquise, sous-titré Triches de vent, tranches de vie (Nadeau, 2005), que j'ai lu sans déplaisir, sans grande joie non plus. C'est une sorte de fourre-tout dans lequel on a rassemblé des fragments de journaux intimes et des lambeaux d'ethnographie, sans ordre à ce qu'il semble. L'auteur, linguiste et traducteur, se pique d'étymologie et de sciences naturelles, ce qui m'aide à le comprendre. Nous avons d'ailleurs la même sensibilité sur quelques points, comme quand le...
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