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Journal documentaire
23 octobre 2020

sculpture grecque

tireurd'épine

J'ai passé une heure ou deux à feuilleter le beau volume qu'un certain Werner Fuchs a consacré à Die Skulptur der Griechen, soit la sculpture des Grecs (München : Hirmer Verlag, 1969). Je suis bien incapable de lire ce pavé de plus de six cents pages en allemand, mais je voulais examiner une à une les 704 photos de statues et de bas-reliefs, la plupart en marbre ou en bronze, quelques unes en grès, calcaire ou terre cuite. Ces oeuvres datant de l'époque la plus archaïque à l'hellénistique ne sont pas présentées dans des chapitres chronologiques mais thématiques (personnages masculins, féminins, debout, assis, agenouillés, accroupis, couchés, en groupe, etc). J'y retrouve quelques statues déjà connues, comme les inévitables Victoire de Samothrace et Vénus de Milo (Aphrodite von Melos), d'autres dont j'avais acheté des reproductions en carte postale dans les musées grecs il y a longtemps. Les sculpteurs grecs dès l'époque classique ont bien su représenter la beauté canonique éternelle du corps humain, que ce soit dans les postures figées ou dans les personnages en action, les lutteurs par exemple, malgré quoi je m'aperçois que beaucoup de ces oeuvres ne me paraissent pas si belles que ça. Une qui m'a vraiment plu est un bronze tardif de 73 cm de haut conservé au Palais des Conservateurs, à Rome, figurant le Dornauszieher, en français le Tireur d'épine, lis-je dans Google. Un jeune homme assis, occupé à se tirer une épine de sous le pied. J'aime bien l'asymétrie de la posture, la finesse des formes, l'humilité de l'action utile, la concentration du personnage.

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