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Journal documentaire
15 avril 2020

grippe, anagramme, tondeuse, bussy

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J'ai parcouru le long article de Wikipédia sur la Grippe espagnole, à laquelle tout le monde songe en ce moment. J'ai l'impression que comme l'épidémie actuelle, elle tenait plus de la pneumonie que de la grippe. Elle s'était déclarée vers la fin de 1918 et à sévi à travers le monde pendant plus d'un an. Elle aurait fait entre 20 et 50 millions de morts, peut-être jusqu'à 100 millions, en tout cas plus que la Première Guerre mondiale elle-même. Elle a semble-t-il été baptisée ainsi par erreur : «Bien qu'étant d'abord apparue aux États-Unis, puis en France, elle prit le nom de grippe espagnole car l'Espagne, non impliquée dans la Première Guerre mondiale, fut le seul pays à publier librement les informations (à ce sujet).» Une note indique aussi que le roi Alphonse XIII l'avait attrapée, et que cette maladie avait été appelée en Espagne grippe française, en Allemagne grippe des Flandres, au Sénégal grippe brésilienne, au Brésil grippe allemande, en Pologne grippe bolchévique, et en Perse grippe britannique. Il y a une liste des victimes célèbres, parmi lesquelles je le savais pour Apollinaire, mais j'apprends que ce fut aussi le cas d'Egon Schiele, d'Edmond Rostand et indirectement de Franz Kafka. Un grand-père de Donald Trump, Frederick Trump, est aussi mort de ça.

Sur Facebook, Marie Emji a fait remarquer que coronavirus est l'anagramme de carnivorous, et quelqu'un a ajouté que chauve-souris est celle de souche à virus.

Comme chaque année j'ai laissé pousser mes cheveux tout l'hiver et ces derniers temps, la belle saison revenant, je ne supportais plus les ripes qui me chauffaient le cou. Etant confiné sans nul compagnon, j'ai dû me débrouiller tout seul. Je n'ai sans doute jamais eu les cheveux aussi mal coupés, ça fait un peu massacre à la tondeuse, mais je suis quand même soulagé de ce rafraichissement. De temps en temps je me retouche aux ciseaux, j'enlève une mèche qui dépasse.

Les questions de contagion et de masques m'ont fait repenser à cette belle exagération de Bussy-Rabutin, dans l'Histoire amoureuse des Gaules, où il est question d'une dame «propre au dernier point, et l'air qu'elle souffle est plus pur que celui qu'elle respire» (voir ici). Voilà bien le remède au coronavirus.

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