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Journal documentaire
31 octobre 2019

salamandre, préhistoire, buccins

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Hier et aujourd'hui j'ai pris la voiture car la pluie était annoncée, mais finalement il a fait beau. J'ai commencé le week-end cet après-midi en allant faire le plein et quelques courses à Géant Casino. Entre autres, j'ai acheté onze buccins. Après avoir hésité entre dix et douze, j'ai choisi cette option intermédiaire. Puis je suis rentré chez moi faire une sieste et je suis ressorti pour aller chez Leroy-Merlin. Je voulais voir ce qu'ils proposaient comme feutre géotextile. J'en ai acheté un beau rouleau de 2 x 25 mètres, pour 35 euros, qui devrait bien me rendre service pour mes projets d'aménagement d'un coin du jardin à la Croix. En rentrant j'ai fait un crochet par le bois d'Anduche, qui s'étend au nord-ouest de l'étang d'Ornon. J'avais repéré à certain endroit une longue branche morte de chêne, qui devait traîner depuis un moment car elle n'avait plus d'aubier, il n'en restait que le coeur bien dur. J'ai scié dedans trois belles bûches, et laissé sur place la partie trop épaisse pour que je la débite. Pendant que je faisais ce travail j'ai remarqué qu'il y avait par terre tout près du bout de bois une belle petite salamandre noire et jaune. Elle se tenait si immobile que je me demandais si elle était en vie. Je me suis interrompu pour la toucher avec une brindille. Elle était bien vivante mais ne bougeait pas volontiers, soit qu'elle fût engourdie, soit qu'elle fût pétrifiée d'inquiétude, soit qu'elle fût mal en point. Je pense qu'avant mon arrivée, elle devait se tenir sous la branche ou dans une cavité de celle-ci. Mais ensuite j'ai fait un petit tour dans le secteur, et quand je suis repassé au bout de quelques minutes elle avait disparu, probablement planquée de nouveau sous la branche abandonnée. Je suis allé déposer les bûches dans mon coffre, puis revenu faire le tour de l'étang. A un moment j'ai aperçu la troupe d'oies stationnant dans l'eau près du bord, à un endroit où elles se nourrissaient sur le fond, basculant entièrement la tête, le cou et l'avant du corps dans l'eau, de sorte que seul émergeait le croupion en position verticale. Chez moi j'ai fini de lire le très petit livre de Jean Clottes, La préhistoire expliquée à mes petits-enfants. Il leur a demandé ainsi qu'à leurs copains, de formuler les questions qu'ils se posaient sur la préhistoire, et en a recueilli quelque 160, qu'il a ensuite synthétisées pour y répondre dans ce petit ouvrage, présenté sous la forme d'une conversation, qui n'a jamais eu lieu telle quelle. Malgré ce côté un peu artificiel, c'est intéressant pour un profane comme moi, même si sur bien des points l'auteur doit admettre qu'on ne sait rien. J'ai retenu en particulier trois notions. La première est que la domestication du feu par l'Homo erectus remonte à il y a 500.000 ans. On mesure à ce chiffre la magie du feu, spectacle que nous ne nous lassons toujours pas de contempler au bout de cinq cent mille ans. La deuxième est que le premier animal domestique fut le chien, issu du loup, il y a 13 ou 14.000 ans, ensuite seulement le bétail, et ensuite seulement la volaille. La troisième est cette observation que les peintures rupestres représentent principalement des animaux, rarement des humains, et jamais des végétaux. J'ai dîné ce soir de mes excellents buccins, avec un demi-avocat et un morceau de courgette crue, en regardant encore ce bon Matt.

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