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Journal documentaire
30 juillet 2019

la semaine dernière

800px-Île_d'Oléron

J'étais avec mon acolyte la semaine dernière et nous en avons profité, abandonnant nos habitudes rétaises, pour aller passer la journée de mercredi sur l'île d'Oléron, que nous n'avions plus visitée depuis longtemps. La bonne surprise fut qu'il n'y avait pas les embouteillages redoutés pour passer le pont, ni à l'aller ni au retour, mais il est vrai que nous repartîmes tôt, avant cinq heures, par prudence. La circulation était assez fluide. A part ça l'île nous a laissé l'impression générale d'une relative fadeur, en comparaison avec Ré. Peut-être cela tient-il au fait qu'elle est plus large, et donc plus terrienne, que sa concurrente, où l'on est plus souvent en vue de la mer? (Il paraît qu'Oléron est la plus grande île de France, après la Corse). Ou bien est-ce pour d'autres raisons insaisissables, qu'il n'y a pas la même magie? Il est vrai que la canicule, même tempérée par l'air marin, n'aidait pas à goûter l'ambiance. Un des charmes de l'île est que l'on y voit beaucoup de palmiers du genre Phoenix, qui me plaît. En fin de matinée je me suis baigné très brièvement sur une plage de Saint-Trojan, où non loin du bord le fond devenait vaseux et herbeux, ce qui ne me donnait pas envie de continuer. A midi nous déjeunâmes de moules, dans un petit restaurant de la Cotinière. Avant de repartir nous passâmes un moment agréable à marcher pieds nus entre les flaques laissées par la marée basse, sur le rivage entre la Brée et Saint-Denis. J'ai profité de l'excursion pour jeter un coup d'oeil aux trois églises de l'île que je n'avais pas encore prospectées, celles du Château, de Saint-Trojan, et de Saint-Pierre, intéressantes mais sans grande surprise.
Et dimanche nous sommes allés vendre à la brocante de la Charrière, pour un faible gain, Madame s'en est tirée mieux que moi. Nous n'étions pas mal installés, à l'ombre d'arbres. Mais c'était incroyable, après la canicule qui a duré jusqu'à jeudi, il faisait maintenant si frais que nous recherchions le soleil.
Nous avons regardé deux films argentins. Tout d'abord Les nouveaux sauvages (Relatos salvajes), de Damián Szifron (2014). Film à sketches composé de six histoires, sur le thème de la vengeance, parmi lesquelles j'ai préféré la troisième («La loi du plus fort», sur la lutte fatale entre deux chauffards). C. Puis Citoyen d'honneur (El ciudadano ilustre), de Mariano Cohn et Gastón Duprat (2016). Un écrivain argentin, installé en Espagne et récent lauréat du prix Nobel, décide de retourner passer quelques jours au pays dans son village natal. Il y est d'abord très bien accueilli, puis les ennuis arrivent. C'est très amusant. B.

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