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Journal documentaire
8 juin 2019

oedicnème

Unknown

En feuilletant une traduction française parue l'an dernier chez Droz, du vieux Traité de fauconnerie et d'autres oiseaux de vol, écrit par un certain Pedro López de Ayala au quatorzième siècle, j'apprends que c'est l'Oedicnème criard (Burhinus oedicnemus) que les Espagnols nomment Alcaraván. Le nom vient de l'arabe, qui l'aurait lui-même pris au persan, et je n'ai pas idée de son sens au départ. L'oiseau est mentionné plusieurs fois parmi les proies. Il y a des Oedicnèmes partout dans les champs autour de la Croix-Comtesse, on les voit peu, on entend souvent leurs cris aigus, surtout le soir et la nuit. Ils ont la réputation de voler peu et pas très haut, j'en ai quand même vu passer au-dessus des maisons. Depuis que je connais cette espèce je me demande mais je ne saurai peut-être jamais comment la nomment les gens du coin. Ils n'utilisent certainement pas le terme savant, artificiel et compliqué d'Oedicnème. Ils disent peut-être Courlis, s'il est vrai qu'un synonyme de l'espèce est Courlis de terre. Les Anglais aussi l'appellent Stone Curlew, le Courlis des pierres. Toutefois la ressemblance s'arrête à la sonorité du cri et à la stature, car l'Oedicnème n'a pas le long bec courbé du Courlis, ni ne vit dans la vase des rives, mais dans les champs secs et pierreux comme autour de la Croix. Les Italiens disent l'Occhione, à cause de son gros oeil rond et jaune. Pour ma part je l'appellerais bien le Criard, vu le raffut notable.

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