Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Journal documentaire
26 mai 2019

au revoir

Avant-hier vendredi, j'ai encore déménagé. Je retourne en banlieue, cette fois-ci dans les fins fonds de Gradignan, après avoir été néo-bordelais pendant presque deux ans et demi. Il y a des choses que je ne regretterai pas dans Bordeaux : sa crasse, ses terrasses, sa populace. Je ne regretterai pas non plus les 21 + 20 + 18 = 59 marches qu'il me fallait gravir pour monter chez moi. Mais j'aimais bien ce séjour sous les toits, j'aimais bien flâner, quand j'en avais le temps, dans les rues du centre, entre les Trois-Conils et l'Intendance, et j'aimais bien mon biotope des Chartrons : les maisons hollandaises sur les quais, la fontaine Wallace et les beaux balcons du cours Xavier-Arnozan, le passage Beaujau avec la maison orientale en perspective, la glycine de la rue Notre-Dame, le dallage composite dans l'entrée du 37 rue Tourat, la rue dont je hantais le numéro 22. Dieu veuille me donner des occasions de repasser dans le quartier.

Publicité
Publicité
Commentaires
P
Oui, c'est déprimant, tous ces déchets qui traînent, ces canettes, ces papiers. Le pire est de songer que beaucoup des chimpanzés qui ont bazardé ces ordures sur la voie publique possèdent le doit de vote.<br /> <br /> Alors tout s'explique, vous êtes toulousain... C'est pour ça, que vous voulez pas venir me voir.<br /> <br /> Gradignan je ne connais pas, donc je m'en méfie. On verra bien. En attendant, pour compenser le choc psychologique du déménagement, j'ai aussitôt pris le maquis pour une semaine en Charente. Il faut ce qu'il faut.
Répondre
D
Donc Bordeaux serait sale (comme Toulouse) ?<br /> <br /> Et Gradignan, c'est agréable ?
Répondre
Journal documentaire
Publicité
Journal documentaire
Archives
Publicité