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Journal documentaire
30 mars 2019

higelin

Higelin_-_Alertez_les_bebes

Je me souviens de ma surprise, la première fois que j'ai entendu le «Paris-New York» de Jacques Higelin, un soir sur France-Inter, encore chez mes parents. Il y avait là toute la sensualité agressive propre à séduire le jeune homme. C'était le premier album rock de Higelin (BBH 75) et un excellent cru, ne comptant que huit titres mais tous presque aussi réussis que ce «Paris-NY»Cigarette», «Oesophage boogie»...).
J'ai dû découvrir vers la même époque, peu avant ou peu après, ses deux albums précédents, d'un genre plus poétique, parfois un peu niais, Higelin et Areski (1969) et Jacques Crabouif Higelin (1971). Du premier, je ne retiens que le titre de la chanson «Je veux des coupables», qui conviendrait si bien aux Grands Censeurs-Pleurnicheurs de notre temps, et le terrible incipit de «Remember» («Je mourrai dans une voiture carbonisée...»). Du second, la chanson «Je suis mort, qui qui dit mieux» et, au début de «Tiens j'ai dit tiens», la voix d'enfant disant «Avant des époques, là, j'sais plus quoi» (qui m'a bizarrement inspiré une de mes expressions favorites, «dans les époques»).
Des albums rock postérieurs, je n'aime pas grand chose. Deux chansons dans Irradié (1976) : «Rock in chair» (peut-être ma préférée de Higelin) et «Le courage de vivre» (qui me fait rigoler par son emphase). Deux autres dans Alertez les bébés (1976) : «Le minimum» (surtout pour la phrase «Juste ce que tu sais faire, le minimum») et «Je veux cette fille», qui est drôle. Dans No man's land (1978), seule «Denise» m'amuse. Après j'ai décroché, j'étais déjà plus assez jeune.

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