9 novembre 2018
gratuité
Lorsqu'il fut annoncé, il y a quelque deux ans, que le PEB, le prêt (de livres) entre bibliothèques (universitaires), devenait soudain gratuit, la nouvelle m'a laissé perplexe. Je redoutais que l'on ne voie bientôt s'appliquer les équations fatales : gratuité = irresponsabilité, irresponsabilité = gabegie, et gabegie = ruine. Cela n'a pas manqué. Je lis que l'on déplore maintenant «l'inflation des demandes» et le «coût supporté par l'établissement», lequel a «débuté une réflexion» afin d'«encadrer l'offre». Pardi, c'est que la gratuité coûte cher.
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