Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Journal documentaire
14 août 2017

notes sur Biedma et La Varende

J’avais emporté dans mes bagages le Retrato del artista en 1956, du poète espagnol Jaime Gil de Biedma (1929-1990). Ce livre m’attirait parce que c’est un journal intime, publié posthumément en 1991, et par le millésime du titre. Biedma était cadre à la Tabacalera, la Seita espagnole, et en ce début de 1956 il part en mission aux Philippines. Pendant les escales du voyage, et de même arrivé sur place, il voit partout de jolis garçons, et quand il le peut il ne se contente pas de les regarder. Bien. Le problème est qu’au bout de dix pages il n’a toujours rien vu d’autre, et a déjà utilisé 45 fois l’adjectif «guapo», ce qui est un peu lourdingue.

Je n’arrive pas non plus à m’intéresser au Coeur pensif de La Varende, malgré ma sympathie pour l’auteur et son ambiance Vieille Normandie. Sentant que je ne parviendrai pas à le lire de bout en bout, comme il faut faire avec les romans, je me suis contenté de l’ouvrir au hasard, par ci par là, pour voir si j’y trouvais des passages à mon goût. Il y a dans le début cette anecdote, symbolique des aléas de la Fortune, quand deux personnages viennent à passer devant «une métairie récemment brûlée», et l’un d’eux explique à l’autre : «Ils ont rentré une seconde coupe de trèfle trop vert, qui a fermenté et pris feu spontanément. En trois heures, tout a flambé…» J’ai aussi remarqué, au chapitre XXII, une terrible scène de tabassage d’un taureau «à l'échine droite comme une table», que j’ai relue.

Publicité
Publicité
Commentaires
Journal documentaire
Publicité
Journal documentaire
Archives
Publicité