portraits, rangement, noix
En avisant l’autre jour dans Wikipédia un portrait de Philippe le Beau (1478-1506) par le Maître de la légende de Madeleine, j’ai été frappé de sa ressemblance avec un de mes «amis» de Facebook, à qui aussitôt j’ai fait part de ma découverte. Je trouvais au prince plutôt bonne mine malgré son air boudeur, et j’aurais jugé la comparaison flatteuse, mais mon correspondant n’en paraissait pas enchanté, et je n’ai pas insisté. Malgré tout, après la découverte en août 1997 d’un portrait de Bob Dylan par Rembrandt (cf Ld 240), puis celle en février 2010 d’un portrait de Serge Gainsbourg par Zurbarán, je crois bien que j’avais sous les yeux un troisième cas de ce que le savant Michel Ohl a défini comme peinture «préfigurative». A part ça, je poursuis mes travaux de réinstallation, je range peu à peu mon fichu bataclan. J’ai effacé du répondeur les 69 «nouveaux appels en absence». Mon noyer paresseux, qui pousse et m’encombre depuis plus de quinze ans sans donner pratiquement rien, produit cette année une avalanche de noix, qui tombent hélas prématurément. J’en ai ramassé environ soixante-dix, qui traînaient dans l’herbe, vertes, noires, et inutiles. Cet arbre pourrait bien finir en bûches, si ça continue.