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Journal documentaire
28 mars 2016

ravel, phasme, couleuvre

ravel1

Il y a de ça une huitaine, visitant avec ma directrice de conscience une vente miraculeuse à la Croix-Rouge de Cassy, je me suis procuré pour un euro une assez belle veste en coton vert foncé, et j’ai emporté une quinzaine de livres qui étaient vendus dix centimes l’unité. J’ai l’intention de revendre la plupart, et d’essayer d’abord d’en lire quelques uns, comme La chute de Berlin d’Antony Beevor, La vie sexuelle de Catherine M, ou un recueil d’articles littéraires de Jean Dutourd. Le seul que j’aie déjà lu entre temps est le bref Ravel de Jean Echenoz (Minuit, 2006), roman portant sur les dix dernières années (1927-1937) de la vie du musicien. C’est une fiction dans la mesure où la narration se concentre sur certains épisodes sans essayer d’être exhaustive, et où certains détails, certains gestes sont trop précis, quoique vraisemblables, pour ne pas avoir été inventés. J’ai bien aimé ce récit agréable et soigneux, érudit mais léger, amusant dans l’ensemble, un peu moins sur la fin où les derniers moments sont naturellement plus angoissants.

Il n’est pas rare que je tombe sur des phasmes, quand je taille mes arbustes à la Croix, mais pour la première fois avant-hier j’ai vu ce qui semblait être un bébé phasme vert clair, ne mesurant guère plus d’un centimètre, qui s’était posé sur mon sac à branchettes. Le petit animal était plaisant à voir, non seulement pour sa taille de miniature, mais aussi pour sa fermeté de caractère. J’aurais pu facilement l’écraser, mais quand j’approchais mon doigt, au lieu de s’enfuir, il se dressait en une posture de défi, comme s’il croyait m’impressionner.

Autre rencontre hier en début de matinée, alors que je nettoyais un coin du jardin, juste à côté du portail, j’ai découvert un petit serpent engourdi, long d’une vingtaine de centimètres. Au contraire de celui que j’avais trouvé l’été dernier (voir au 25 août), celui-ci était facile à identifier, il s’agissait clairement d’une jeune couleuvre à collier. J’en ai fait la même chose, je l’ai mise dans un seau, et je suis allé la relâcher dans les broussailles, cette fois-ci à la Rigeasse.

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