le cinéma de A à E (suite)
Films vus ces derniers temps :
El espinazo del Diablo, de Guillermo del Toro (2001). Une histoire de fantôme, pendant la guerre civile espagnole. Ne m’a pas passionné, malgré les jolis décors. D.
Gran Torino, de Clint Eastwood (2008). Un ancien combattant xénophobe et acariâtre se prend d’amitié pour quelques opprimés asiatiques de son voisinage. C’est bien vu, on a tous comme ça des faiblesses. Divertissant, quoique longuet. C.
La Grâce, de Matthias Glasner (2012). Une histoire d’Allemands émigrés à Hammerfest, dans le Nord de la Norvège. Elle se rend coupable de tuer quelqu’un en voiture et de fuir ses responsabilités, lui la trompe mais la soutient. L’intrigue n’est pas mal trouvée, ni mal menée, mais le dénouement paraît invraisemblable : comment peut-on croire qu’elle pardonne si aisément à son mari, et que les parents de la victime passent si bien l’éponge qu’ils finissent par festoyer avec les fauteurs? Le film vaut aussi par ses superbes vues du paysage nordique. C.
Scoop, de Woody Allen (2006). Autant j’ai aimé les deux autres films de cette période londonienne, autant celui-ci ne m’a pas convaincu. Je dois dire que le rôle de l’auteur-acteur en histrion juif volubile et virevoltant est assez pénible. Et puis voir Scarlett Johansson aussi mal fringuée (sauf à la piscine) n’a rien de passionnant. On sourit un peu de temps en temps, mais … D.