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Journal documentaire
28 juillet 2015

ma vie palpiteuse, suite

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Cet été je garde sur ma table, pour y réfléchir, une fiche en bristol où j’ai recopié la liste des sept péchés capitaux, avec des variantes et des traductions, et les vertus chrétiennes qui leur sont opposées. En résumé :

Orgueil (Superbia, Pride) / Humilité.

Luxure (Luxuria, Lust) / Chasteté.

Gourmandise (Gula, Gluttony) / Tempérance.

Avarice (Avaritia, Greed) / Charité (Générosité).

Paresse (Acedia, Sloth) / Diligence (Industria).

Colère (Ira, Wrath) / Patience.

Envie (Invidia, Envy) / Humanité (Gentillesse).

Thomas d’Aquin a fait remarquer que ce ne sont pas exactement les péchés (il n’y a ni le vol, ni le meurtre, par exemple) mais les vices, c’est à dire les mauvais penchants, qui conduisent aux péchés. Les «penchants capitaux», d’une certaine façon. Cette liste, esquissée jadis par Evagre le Pontique, est  bien vue. L'essentiel est déjà là.

Hier, Wyn est passé pour la dernière tonte de la saison. Je lui ai aussi fait tronçonner un vieux prunier, deux lauriers de quinze ou vingt ans, et des branches de fusain japonais, qui devenaient gênantes. De sorte que je me suis retrouvé avec trois tas de branchage, et j’ai ensuite passé de longues heures à trier les bûches que je scierai, le petit bois valable, et ce que je ne conserve pas, principalement les rameaux, car j’ai déjà des réserves de fagot relativement inépuisables. Comme le fusain est toxique, j’évite de m’en servir pour les grillades, je n’en garde que des bûches pour la cheminée. Je coupe ce que je veux jeter en bouts assez petits pour bien s’entasser dans les sacs à verdure. J’aime beaucoup ce travail, qui m’absorbe et m’apaise. Hier soir je n’ai arrêté que vers 10 h 10.

S’il y a quelque chose de philosophique à faire des bûches, ou disons quelque chose d’inquiétant, c’est qu’on ne sait jamais assurément pour qui on les fait. Surtout celles de bois vert, qui doivent sécher quelques années. Dieu sait si on les brûlera, ou qui les brûlera, si elles brûlent jamais.

La pluie revient peu à peu, cela ne fait pas de mal. L’eau du bassin est remontée presque au bord. En voyant dans l’herbe des escargots, j’ai réalisé que je n’en ai pas ramassé cet été, contrairement à mon habitude, car ils ne sortaient pas, à cause de la longue sécheresse. J’en prendrai peut-être le mois prochain.

Je vais devoir m’absenter une huitaine, pour partir en expédition dans le Vivarais, avec mon aide de camp. S’il ne m’est pas possible d’alimenter ce journal sur place, je rendrai compte au retour.

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