mythes et impostures
J'ai lu avec intérêt quelques chapitres du bon livre de César Vidal, Mitos y falacias de la historia de España (Barcelone, 2009). Le journaliste et historien, plutôt conservateur, s'amuse à prendre le contre-pied d'une vingtaine de légendes roses, répandues dans la vulgate «progressiste». Par exemple, non, rien ne prouve que Cervantes descendait de chrétiens nouveaux, non, les Hispano-américains n'étaient pas tous de fervents indépendantistes, non, le droit de vote des femmes en Espagne ne fut pas une conquête de la gauche, etc. Un des points qui m'a le plus intéressé est ce qu'il dit du poids de la franc-maçonnerie dans les indépendances hispano-américaines (s'il est vrai que Hidalgo, San Martín, O'Higgins, Miranda et Bolívar lui-même en étaient), et de l'influence de la même dans la constitution républicaine de 1931.