Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Journal documentaire
15 octobre 2014

valérie trierweiler

merci-pour-ce-momentUn copain a eu l'idée de me mailer le livre de Valérie Trierweiler, Merci pour ce moment, sous la forme d'un pdf. J'en ai lu les premières pages, par curiosité, et comme le sujet ne me passionnait pas, je me suis contenté de parcourir le reste. Je comprends que cette dame a subi un mauvais coup, en se faisant tromper puis larguer par son ami président socialiste, et je trouve légitime qu'elle ait éprouvé l'envie d'écrire un texte sur le sujet pour vider son sac, mais j'ai du mal à m'y intéresser, tout d'abord parce que je n'arrive pas bien à m'apitoyer sur le sort d'une personne dont on suppose qu'elle trouvera facilement les moyens de se consoler, surtout maintenant que son best-seller lui a rapporté une fortune. En feuilletant je suis tombé sur une citation que je prélève pour une de mes collections : «Je suis née socialement du côté des plus faibles, de ceux qui comptent chaque euro dépensé.» C'est un préjugé que j'ai perdu avec le peu que j'ai lu de cette confession : je prenais l'auteur pour une bourge de naissance, elle est au contraire d'origine très humble. (Cela dit, je continue de penser qu'être riche n'est pas une faute et qu'être prolo n'est pas une gloire). Je m'étonne rétrospectivement du mouvement de protestation des libraires qui ont refusé de vendre le livre : il n'est peut-être pas extraordinaire mais vaut sans doute mieux que bien des bouses culturelles qui encombrent les étalages. Je soupçonne qu'on lui reprochait surtout le crime de lèse-majesté.

Publicité
Publicité
Commentaires
Journal documentaire
Publicité
Journal documentaire
Archives
Publicité