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Journal documentaire
16 juillet 2014

chronique estivale (macdo, emmaüs, fouras)

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J'en avais vraiment la flemme, mais comme je sentais que cela plairait beaucoup, j'acceptai de conduire mes hôtes en voiture pour une virée dans la contrée. Auparavant, en fin de matinée, nous fûmes déposer quelques déchets à la déchette, et à Volebière un sac de racines d'iris, que je compte essayer d'installer prochainement à la lisière sud. Ces iris m'avaient été proposés il y a des années par la colonelle, qui nettoyait son jardin, je n'avais pas osé refuser, je les avais installés contre un mur de chez moi, mais depuis lors la croissance des arbustes les avait plongés dans l'ombre où ils ne donnaient plus rien. J'essayerai de leur donner un nouveau destin. Cela fait nous prîmes notre élan et vers treize heures nous appareillâmes. La première destination était le Macdo de Saint-Jean. Il se trouve que le petit a droit de goûter à cette gastronomie une fois par semaine, et ce fut donc ce jour-là. Il paraît que les enfants adorent aller au Macdo, et moi-même, à l'occasion, je ne déteste pas. Bruno nous invitait. Ma part fut le trio classique Big Mac, «potatoes» et Coca zéro. Fort heureusement il y avait la clim dans l'établissement, car dehors il faisait déjà très chaud. La deuxième étape était l'Emmaüs d'Asnières la Giraud, où nous passâmes une bonne heure à prospecter. Mon hôte s'y pourvut en vêtements et en livres. Je pensais ne rien emporter, mais finalement je me laissai séduire par un petit livre d'Alain Decaux intitulé L'histoire vraie du Diable au corps. A cause du premier mot du titre, les employés de la maison, qui ne sont pas bibliographes, l'avaient rangé au rayon Histoire. Je ne sais si j'aimerai le contenu de ce livre mince, qui m'a plu d'abord par son aspect à la fois élégant et solide. La troisième étape était moins certaine. Nous voulions offrir à Junior un bain de mer. Le cycle des marées tombait mal, selon nos renseignements, car les deux marées hautes étaient vers huit heures du matin et huit heures du soir. J'avais d'abord envisagé Chatelaillon, qui doit être le rivage le plus proche en partant de la Croix. Mais comme nous repartions d'Asnières, au sud de Saint-Jean, nous gagnâmes les alentours de Rochefort, et nous dirigeâmes vers Fouras. Nous y fûmes vers quatre heures, pour découvrir ce que l'on pouvait redouter : la mer enfuie, laissant à découvert des kilomètres carrés d'étendues vaseuses. Mais enfin, après avoir passé deux heures à glander ici et là, à visiter le magasin du fort Vauban, et fait une station au café de la plage, indispensable pour Bruno, la mer était là, et mes hôtes passèrent deux bonnes heures à folâtrer dans les vagues. D'un naturel sociable, ils eurent tôt fait de se lier avec deux autres gamins, pour jouer à la balle. Pour ma part, gêné à l'idée d'exhiber le furoncle de mon dos, qui n'est toujours pas guéri, et bien que Bruno m'eût assuré qu'il ne présentait pas un aspect horrible, j'avais prévu de ne pas me baigner. Je passai un long moment très agréable à me tremper les pieds au bord de l'eau, et le reste du temps à me reposer sur une serviette étendue sur le sable. La plage était peuplée, mais de gens assez calmes et polis pour que la situation soit tout à fait supportable. Sur le chemin du retour, Monsieur souhaitant nous inviter au restaurant, nous fîmes halte à Surgères, où seule était ouverte la pizzeria «La Roma». Nous étions fatigués et impatients mais hélas, le personnel étant débordé, il nous fallut attendre longuement d'être servis (pour moi des tagliatelles au saumon). La nuit tombait quand nous fûmes enfin de retour à la maison, épuisés mais vivants.

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