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Journal documentaire
27 mai 2014

quatre notes brèves

L'un des poncifs revenant le plus souvent aujourd'hui dans le discours des politiciens de tous bords, est qu'il convient d'être «cohérent». Un autre, pour ceux qui perdent, est qu'ils ont «bien entendu le message que leur adressent les électeurs», mais en général ils s'empressent de faire comme si de rien n'était.

Vu récemment deux films de 2011.
L'un était The artist, de Michel Hazanavicius. Connaissant le film de réputation, j'étais curieux de découvrir ce qui lui avait valu ses innombrables distinctions, et d'abord comment on pouvait faire tout un long métrage avec un si maigre sujet (un acteur à succès du cinéma muet refuse de se mettre au parlant, et de là sombre dans la ruine et le désespoir, ce qui paraît un peu tiré par les cheveux) (la réponse est : en tirant sur la ficelle, et au prix de quelques longueurs). A vrai dire cette oeuvre bien faite m'a laissé assez froid, je l'ai regardée jusqu'au bout, mais plus intrigué par le choix insolite de produire aujourd'hui un film en noir et blanc et quasiment muet, que passionné par le résultat. Il y a de bons acteurs et de bonnes trouvailles, mais je suppose qu'outre ses qualités formelles, le film a tendu aux milieux du cinéma un miroir si complaisant qu'il ne pouvait que ravir les Cannois et les Hollywoodais. C.
L'autre Les Lyonnais, d'Olivier Marchal. Le film retient l'attention plus par le spectacle des accès de brutalité, que par la destinée de personnages peu admirables. C.

Les verres spéciaux (verres à pastis, à whisky, à bière, à cognac, etc) m'amusent par leur différentes formes, plus qu'ils ne me convainquent de leur utilité. Ma perplexité est au comble dans le cas du champagne, qu'il convient de boire soit dans des flûtes extrêmement oblongues, soit dans des coupes extrêmement béantes.

J'ai passé dans mes bois trois heures vendredi après-midi, trois heures samedi, quatre heures dimanche, trois bonnes heures hier. Même quand je ne fais pas d'effort particulier, comme de scier des bûches, je prends de l'exercice au moins parce que je passe tout ce temps debout, sans songer à m'assoir, ce qui ne m'arrive jamais ailleurs, et du reste je n'ai là pas de siège qui me tente.

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