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Journal documentaire
10 octobre 2013

Le cinéma de A à E (suite)

Encore deux films pas terribles vus dernièrement :

- Les sentiments, de Noémie Lvovsky (2003). Une histoire d'adultère très simple, mais bien tournée, que l'on regarde sans ennui. Comme le milieu social est assez typé, je me suis demandé si c'était là encore une chabrolerie destinée à montrer combien les bourgeois sont hypocrites et déloyaux (au contraire des plébéiens, qui sont si francs et honnêtes, comme chacun sait). Il y a d'ailleurs quelques marques anti-bourgeoises assez appuyées, comme la scène ridicule où les enfants chantent à leurs parents la chanson de Brel «Les bourgeois c'est comme les cochons, etc». Jean-Pierre Bacri ne joue pas mal, mais son registre est si limité, qu'on a l'impression de le voir tenir toujours le même rôle. La musique est assurée par les chansons d'une certaine chorale Sequenza 9.3, que je n'ai pas aimées. D.

- Violences, de Santiago Amigorena (2011). Une policière canadienne, dont le mari et le fils innocents sont brutalement assassinés en pleine rue, parvient, prodige du cinéma, à retrouver la trace du tueur à gages, dans un bled paumé au fin fond de l'Argentine. Dans les différentes séquences où ce drôle apparaît avant la rencontre finale, il me semblait bien qu'on ne lui donnait pas trop mauvaise mine. N'était-ce pas un humble rural démuni, en somme une victime? Et ça n'a pas raté : que fait la rude policière, quand enfin elle tient le criminel à sa merci? Elle lui caresse le visage! Comble de ridicule maso-gaucho-tiers-mondiste. E.

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