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Journal documentaire
12 septembre 2013

la méthode à Facebook

indexQuand je me suis inscrit à Facebook, il y a quelques années, ma première activité intéressante a été de prendre part à un club de discussion nord-américain. Aussi, pour mieux maîtriser le vocabulaire technique du site, dont j'avais souvent besoin dans les échanges avec mes interlocuteurs, j'ai réglé ma page en anglais. Depuis lors je me suis fait expulser du club, mais ayant la flemme de me replonger dans les opérations, ma page est restée anglophone, si bien que je «like» au lieu d'aimer, je «share» au lieu de partager, etc. Ce petit exotisme ne me déplaît pas, d'ailleurs. J'ai même l'occasion de m'amuser, quand le service d'espionnage commercial, me croyant anglophone, mais comprenant que j'ai quelque intérêt pour la culture française, me propose d'apprendre la langue : «French learning made fun! Everything you need to learn French quickly. Start right now!»

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Commentaires
P
Mouais. Je vous trouve un peu trop sévère. Facebook a en fait la qualité des gens qui s'en servent, et les médiocres pataugeront toujours dans leur médiocrité, fussent-ils universitaires, quelque medium qu'ils utilisent. Il y a des discussions d'excellent niveau sur Facebook. Du reste Facebook n'a pas d'obligation d'être un canal intellectuel, les échanges de photos ou de rendez-vous en famille ou entre copains me paraissent légitimes, et pas nécessairement indécents.
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C
La plupart des pages Facebook que l'on peut consulter — la plupart, du moins, de celles que j'ai vues — sont révélatrices de l'indigence intellectuelle, voire de la débilité mentale qui règne sur les "réseaux sociaux". La vôtre (je veux dire : votre page) rassure un peu : toute trace d'une activité intelligente n'a pas totalement disparu desdits réseaux, même s'il faut, en recherchant d'éventuels "amis", s'égarer sur une foule de comptes où foisonnent les commentaires bien-pensants, le kitsch compassionnel, les photos de bébés, de toutous, les niaiseries en tout genre. Le pire : quelques "intellectuels" ou universitaires dont on attendrait mieux n'ont à exhiber que deux ou trois pauvretés. C'est à croire que Facebook, comme l'amour, rend bien sots les gens d'esprit. Sans pour autant, hélas ! donner de l'esprit aux imbéciles !
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