28 février 2013
à talence
Hier soir sur le trottoir, à la porte d'un restaurant de Talence, où l'on m'invitait mais où il n'y a plus de place, un jeune homme très brun, également refusé, que je prends pour un étranger ne sachant parler français, montre par des gestes brefs mais éloquents sa déception de ne pouvoir dîner dans cette maison, où il sait que l'on mange bien. Quelques instants plus tard, comme nous hésitons encore sur la décision à prendre, on nous rappelle : des tables se libèrent. Le jeune homme se retrouve notre voisin, et je réalise bientôt que c'est un muet, qui ne s'exprime que par gestes.
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