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Journal documentaire
17 juillet 2011

guide ornitho

9782603016954Je pensais être blasé, en ce qui concerne les guides de naturaliste, et finalement, après en avoir encore acheté un cet hiver, portant sur les mammifères marins, j'ai eu la chance de m'en faire offrir deux autres le mois dernier, sur les oiseaux et les mollusques. Les trois sont publiés par Delachaux & Niestlé, naturellement.
J'avais repéré il y a quelque temps l'existence du joli et copieux Guide ornitho, de Lars Svensson. Il s'agit d'une nouvelle édition en français parue en 2010. Je me suis trouvé quelques jours dans une datcha au fond du Bassin en compagnie des Suel, qui possédaient un exemplaire de la première édition en français, de l'an 2000, que j'ai pu comparer. Il y a un petit mystère, car les deux publications mentionnent un titre original en suédois, mais la première est donnée pour traduite de cette langue, la seconde pour traduite de l'anglais et par un autre traducteur. Dans les deux cas ce sont de superbes albums, abondamment illustrés par Killian Mullarney et Dan Zetterström, dont les images me semblent plus fines que celles d'un Hermann Heinzel, par exemple. L'ordre a été remanié entre les deux éditions, la première s'ouvrant sur les Plongeons, la nouvelle sur les Cygnes. La nouvelle mouture est un peu plus épaisse car elle ne se limite pas aux oiseaux d'Europe, mais s'étend jusqu'à l'Afrique du Nord et au Proche Orient. Je n'ai fréquenté dans toute ma vie que des pays dits occidentaux, de l'Europe et de l'Amérique, et n'ai jamais mis les pieds en Afrique ni en Asie, ce dont je me passe fort bien. Je n'avais donc pas spécialement besoin de connaître le Sirli du désert ou le Martin-chasseur de Smyrne, mais enfin cela élargit en quelque sorte mon horizon. Si je n'avais que ça à faire, la contemplation de certaines espèces m'inciterait presque au voyage, comme le beau Pic de Levaillant ou le Rouge-queue de Moussier, qui hantent le Maghreb. Je ne conseillerais pas ce volume touffu à un débutant, mais il convient assez à un dégourdi comme moi. Les points faibles : le titre français un peu ridicule, la planche anatomique-type inutilement reproduite quatre fois sur les gardes, le choix de couleurs mal mémorables sur les cartes de répartition, l'index séparé en deux, pour les noms communs et les noms latins. L'index le plus nul que je connaisse est celui conçu par les fonctionnaires de l'Ecole Nationale du Génie Rural pour leur Guide de dendrologie, dans lequel il y a en fait pas moins de quatre index : non seulement un des noms communs et un des noms latins, mais un de chaque pour les arbres feuillus et un pour les conifères, c'est une réussite. Sinon, certains soirs, au Bassin, on a eu l'occasion d'entendre les bizarres stridulations des engoulevents, un bon moment.

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