Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Journal documentaire
23 novembre 2010

animaleries de saison

P1010205

A la Croix pour quelques jours, j'ai trouvé dans le courrier le dernier numéro de La Hulotte, et l'annonce que mon abonnement à la revue a pris fin. Depuis une quinzaine d'années, je le renouvelais systématiquement, ne fût-ce que pour accomplir un "geste militant". Mais comme j'ai un peu perdu la foi, sans gagner beaucoup d'argent, je vais surseoir. Et comme il est désormais possible d'acheter au numéro, j'aurai toujours ce recours si besoin. Et puis je suis rassuré d'apprendre que la maison devrait tenir le coup sans moi, puisqu'elle dispose, selon le prospectus, de 150 000 abonnés.
En feuilletant le catalogue de la revue, il me revient qu'un numéro d'il y a quelques années a été consacré aux tritons. Je le rouvre en songeant à la dernière fois que j'en ai trouvé un dans le jardin, c'était le 31 octobre. Un petit triton brun était au fond d'un arrosoir que la pluie avait à moitié rempli, je me demandais s'il en était prisonnier comme le sont à coup sûr les lézards que je trouve au printemps dans les seaux, je l'en ai sorti, l'ai déposé dans un pot de fleurs puis, comme il faisait froid, sur le bord du bassin, où donnaient les derniers rayons de soleil. Toutes opérations sans savoir si je faisais bien ou pas, et toujours sans savoir à quelle espèce j'ai affaire dans ce jardin.
En m'aidant du dossier de La Hulotte, très complet, et d'un de mes livres, pas mal non plus, je resserre les données du problème. Cinq espèces vivent dans le pays, mais seulement trois dans la région, ce qui élimine d'emblée le Triton ponctué et le Triton alpestre. Le manque de dessins, de couleurs ou de formes caractéristiques des quelques tritons que j'ai rencontrés ici jusqu'à présent, ainsi que leur petite taille, semblent exclure le Triton crêté comme le marbré. Reste le Triton palmé (Triturus helveticus), qui est en effet la plus petite et la plus commune des espèces françaises. En regardant les quelques photos que j'ai prises du tritonneau croisé le mois dernier, je vois que ses pattes arrière ne sont pas palmées, ni sa queue terminée par un fil. Ce serait alors une petite femelle. La rayure sombre sur le côté de la tête est paraît-il caractéristique de l'espèce, la double ligne de taches dorsales propre aux personnes du sexe. Bien. Nous verrons si de prochaines rencontres confirment cette hypothèse.

P1010206

Publicité
Publicité
Commentaires
Journal documentaire
Publicité
Journal documentaire
Archives
Publicité