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Journal documentaire
15 juillet 2010

Quelques nouvelles du front

La nouvelle visite d'un héron, ou Dieu sait quelle autre plaie, a dépeuplé le bassin. La carpe et le banc de menues gambusies sont toujours là mais des carassins, dont il y avait trois rouges et quatre gris, ne reste qu'un gris. Du coup j'ai racheté une petite carpe rouge, qui pour l'instant reste cachée.
Un mystérieux arbre épineux, placé tout au sud de mon bois du Désert, s'avère être un pommier sauvage. Il porte en ce moment de petites pommes vertes pas plus grosses que des cerises. J'avais pensé à un poirier. En creusant la question j'ai appris qu'ils se distinguent notamment par la forme des feuilles, le pétiole étant plus court que le limbe chez le pommier, aussi long ou plus long chez le poirier. Plus d'ambiguïté, donc.
Par contre je ne sais toujours pas pourquoi un bouquet d'érables de Montpellier présente de même un aspect épineux, anormal dans cette espèce.
J'ai considéré dans Facebook mon élevage d' "amis", qui passait la centaine. Cela m'a paru trop, j'ai foutu dehors une dizaine d'inconnus, qui ne me disaient rien.
Ma vie ayant été si souvent marquée par le signe du double, il ne m'a pas étonné que deux commandes d'écriture me parviennent quasiment le même jour. D'une part un ami artiste m'embaucherait pour accompagner ses images, d'autre part on s'avise soudain de m'inviter à un colloque dans la capitale, au printemps prochain. La perspective de ce déplacement aurait été mieux venue il y a dix ans et aujourd'hui me glace d'épouvante, mais pris dans un moment de faiblesse je n'ai osé refuser.
Mes sabots suédois ou simili-suédois étant pétés depuis cet hiver, j'ai profité des soldes chez Point Vert pour m'en racheter une paire en élastomère vert, avec l'intérieur en toile multicolore, made in France par Baudou. Pour l'instant j'en suis satisfait, rien ne paraît démentir le slogan "Savoir-faire, qualité, confort, esthétique".
Comme le moment semble propice, je me suis lancé dans une lecture de fond pour cet été, le pavé de 500 pages contenant les 4188 Máximas, pensamentos e reflexões du marquis de Maricá (1773-1848), lequel me fait l'effet d'un ancêtre brésilien de Dávila. Ces pensées sont brèves, la plupart font entre deux et quatre lignes, mais comme le sens n'est pas toujours évident, et qu'il passe sans cesse du coq à l'âne, il faut ne pas en lire trop à la fois pour rester concentré. Je me suis fixé une centaine par jour, je suis donc en quarantaine de lecture brésilienne, ce qui n'exclut pas des recherches secondaires dont nous reparlerons.

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Commentaires
P
Merci messieurs.
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M
Courage pour la glace, et pour l'épouvante…
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F
Bienvenue à la capitale !
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