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Journal documentaire
22 mai 2010

Tard

horlogeDans le livre Brasileza (Editions Caractères, 2005), où Patrick Corneau réunit des souvenirs et des réflexions sur le Brésil, je remarque l’observation selon laquelle les habitants du pays trouvent normal d’être en retard : «Si l’on vous invite à neuf heures, c’est pour que vous arriviez à dix heures trente.» Telle est en effet, je crois, la réputation générale des Latino-Américains. Qu’en est-il réellement? Est-ce une constante, une tendance, un mirage? Je dois dire que cela ne correspond pas au comportement des quelques Brésiliens que j’ai fréquentés, des personnes ponctuelles et fiables. Mais c’est une expérience limitée. Et comme je ne me méfie ni plus ni moins des stéréotypes, que de la méfiance envers les stéréotypes, je m’abstiendrai de conclure.
Encore à propos d’emploi du temps, je note ailleurs dans le même ouvrage un plaisant «catalogue du trop tard», liste des choses que l’auteur regrette de n’avoir faites durant son voyage.

 

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Commentaires
G
j'adore le brésil c'est un merveilleux pays!! il à l'air pas mal ce livre!!!
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P
Je dirais qu'il y a retard et retard. Il est presque naturel d'arriver juste quelques minutes après l'heure convenue. Mais une heure et demie...
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C
Est-ce propre à la province ? Il me semble que chez nous aussi, dans la France profonde, le retard est considéré non pas comme une forme de désinvolture, d'impolitesse, mais comme une marque de délicatesse ou de prudence : "On ne va pas arriver trop tôt chez les gens." Peut-être parce que, lorsque l'on est invité, on suppose que vos hôtes seront, eux aussi, en retard, encore sous la douche ou affairés à la cuisine...
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