Sonnet du 24 viii 2009

Lundi, le vingt-quatre août de l'an deux mille neuf,
D'après ce que dit La Nouvelle République,
Les banquiers sont convoqués par le Président,
La jeune garde du PS met la pression.

Le zoo de Chizé s'occupe de ses bêtes,
La Confédération paysanne s'inquiète,
Les batteuses d'antan ont repris du service,
Cinq appartes de Nieul sont détruits par le feu.

A Thouars également deux jardins ont brûlé,
A Saint-Varent la rivière a été salie,
A Niort la rive droite a un parking gratuit.

L'abbatiale d'Airvault a embauché un guide,
Une adjointe a marié Nathalie et Patrice,
On prévoit dans l'après-midi vingt-six degrés.

(Composé en feuilletant La Nouvelle République du jour, édition des Deux-Sèvres)

Comments

[P/Z]

Bœuf et teuf-teuf : c'est tout un monde qui est évoqué !

[Ph.]

Cette émulation me plaît, bravo Constantin!

[C.C.]

Lundi, le vingt-quatre août de l'an deux mille neuf,
D'après ce que dit La Nouvelle République,
Le Président convoque et le banquier rapplique.
Les jeunots du PS se cherchent un Babeuf…

Le zoo de Chizé couve l’âne et le bœuf ;
Dans cinq logis de Nieul, incendie diabolique,
Et la « Conf » paysanne assez mélancolique ;
Les batteuses d'antan font de nouveau teuf-teuf !

À Thouars également deux jardins ont brûlé,
À Saint-Varent, voilà le Thouaret souillé.
À Niort, rive droite, le parking est gratuit.

L’abbatiale d'Airvault prend un guide novice.
Une adjointe a marié Nathalie et Patrice.
Après-midi bien chaud : un peu moins de vingt-huit.

[Ph.]

Personnellement je n'ai rien contre la rime, mais je ne sais pas rimer, bien content déjà quand j'arrive à rythmer!

[C.C.]

Ô qui dira les torts de la Rime ?
Quel enfant sourd ou quel nègre fou
Nous a forgé ce bijou d’un sou
Qui sonne creux et faux sous la lime ?