Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Journal documentaire
16 juin 2009

Mémo

Il y a quelques années, quand j’ai dû étudier la zoologie avec quelque sérieux, il m’a fallu apprendre à maîtriser cette hiérarchie : le royaume animal est divisé en embranchements, les embranchements en classes, les classes en ordres, les ordres en familles, les familles en genres et les genres en espèces. Il peut y avoir aussi des sous-espèces, également dites variétés ou races, et des catégories intermédiaires, comme des sous-ordres ou des super-familles, mais tel est le schéma de base. Ainsi l’homme par exemple est un animal appartenant à l’embranchement des vertébrés, à la classe des mammifères, à l’ordre des primates, à la famille des hominidés, au genre Homo, et à l’espèce sapiens (on désigne une espèce par son double nom générique et spécifique, en l’occurrence Homo sapiens). Ce principe de classification m’est devenu si familier avec l’usage, que je ne l’ai toujours pas oublié, alors que depuis des années je ne touche plus beaucoup à ces matières. J’y repensais au début du mois en lisant, dans les réponses à une question du site Ask MetaFilter sur les acronymes mnémotechniques, toute une série de formules destinées à aider les apprentis biologistes à retenir ces termes de classement. Ce sont des phrases formées d’une suite de mots reprenant les initiales KPCOFGS (pour Kingdom, Phylum, Class, Order, Family, Genus, Species) et la plupart mettent en scène un certain roi Philippe, qui m’amuse, du genre : «King Philip Called Out Fifty Good Soldiers» (Le roi Philippe a appelé 50 bons soldats), «King Philip Came Over From Germany Sick» (Le roi Philippe est rentré d’Allemagne malade), «King Philip Came Over From Great Spain» (Le roi Philippe est revenu de Grande Espagne), «King Philip Came Over For Good Spaghetti» (Le roi Philippe est venu pour de bons spaghettis) ou encore «King Philip Comes Over For Great Sex» que je me garderai de traduire!

{Les amateurs consulteront dans la marge de ce blog, sous l’intitulé Ask, un lien vers la section Writing and Language du site.}

Publicité
Publicité
Commentaires
P
Ma foi, cher Fromage, il est vrai qu'en toute logique, rien n'obligeait cette dame à féminiser la tournure. Mais personnellement, je pense que rien ne le lui interdisait non plus. En tout cas, ça ne me choque pas. Preuve peut-être que je ne suis pas si fin que ça, après tout. Mais si elle avait dit "Elle est sourde comme une pote", là, quand même...
Répondre
F
Rien à voir, mais sachant votre finesse linguistique, j'ai une question à vous soumettre.<br /> <br /> L'autre jour dans la rue, j'ai entendu une femme s'exclamer sans élégance : "Ha bah c'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde !"<br /> <br /> Quelle pertinence y a-t-il à féminiser le sourd de l'histoire ? Puisque c'est tombé dans son oreille à elle, c'est précisément que ce n'est pas tombé dans celle d'un sourd...! À moins qu'il ne faille comprendre qu'elle n'est pas la sourde qu'on croit ?<br /> <br /> Éclairez-moi !
Répondre
Journal documentaire
Publicité
Journal documentaire
Archives
Publicité