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Journal documentaire
1 avril 2009

Adieu, cher Jacques

d_arribeOn m’a appris hier la disparition de mon ami Jacques d’Arribehaude, vendredi dernier le 27 mars, je ne sais encore de quoi précisément. Cette nouvelle m’a peiné, sans vraiment me surprendre. Je le savais affaibli, et il n’était pas tout jeune.

J’avais fait sa connaissance vers la fin de 2004. Des articles favorables m’avaient incité à me lancer dans la lecture d’un de ses principaux livres, Un Français libre, le recueil de ses journaux des années 60. Je lui avais écrit en apprenant que nous étions tous deux nés un 6 juin, mais lui bien avant moi, en 1925. Il aurait donc eu 84 ans en juin prochain.

A l’époque, d’Arribe venait de quitter Paris pour s’installer à Nice, il râlait dans ses mails contre l’ébéniste qui ne construisait pas assez rapidement sa nouvelle bibliothèque. Dans la foulée, j’ai lu son autre grand livre, Cher Picaro, recueil de ses journaux des années 50, et en mai 2005 j’ai publié sur le net une sélection des entretiens que j’avais eus avec lui par courrier (liens 0, 1, 2, 3, 4, 5).

Nous sommes restés amis, nous nous contactions de temps en temps, il téléphonait volontiers. J’ai composé un grand index de ses deux recueils de journaux, qui l’a enchanté. Du coup, l’an dernier, il m’a demandé de faire l’index de son dernier livre, S’en fout la vie, ses mémoires des années 80, imprimé par TheBookEdition.

Je ne l’ai rencontré en personne qu’une fois, au printemps dernier, vers Pâques. Rentrant de Santander, je me suis arrêté me reposer une heure en sa compagnie chez son amie Margot qui l’hébergeait alors quelques jours, dans son Pays Basque natal, sur les hauteurs de Guéthary.

Son dernier coup de fil date je crois de fin janvier, il m’avait appelé à la bibli pour me présenter gentiment ses vœux et discuter un moment. Je comptais lui récrire, dernièrement, et puis voilà.

C’était un gentilhomme, peu diplômé mais très cultivé, de bon goût, subtil mais simple. Il m’a beaucoup apporté, il me manquera.

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PS. On peut lire cette nécrologie par Christopher Gérard.

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