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Journal documentaire
15 mars 2009

Actualité politique et financière

dollarsA la fac, mon directeur faisait sans doute son devoir, l’autre jour, en informant le personnel des décisions de blocage prises par les assemblées de mécontents. Tout comme j’ai fait le mien en répondant par retour de mail : «Monsieur le Directeur, je vous remercie de cette information. Pour ma part, je ne reconnais aucune légitimité à l’Assemblée «générale», et je ne lui accorde aucune autorité quant à ce qui est de ma liberté de circulation. Bien à vous.» En fait nous ne sommes confrontés pour l’instant qu’à un vague simili-blocage filtrant, plus ridicule mais plus vivable que le vrai. Je n’arrive pas à prendre au sérieux les revendications des contestataires. Comme elles changent tous les quatre matins, du reste, j’ai du mal à suivre, et autre chose à foutre. Quant à ma propre condition sociale, elle est décidément assez minable, mais je ne me sens pas le droit de pimer, conscient de ce que je n’ai que ce que ma propre médiocrité me fait mériter. Mes maîtres m’ont changé de contrat, sans que je sois certain d’y gagner ou d’y perdre. Il faut dire qu’au bureau des salaires officient de telles expertes, qu’il ne passe pas de mois sans qu’on oublie ceci ou qu’on rattrape cela, de sorte que je n’ai pas eu un bulletin de salaire normal depuis plus d’un an (il faut remonter à 2007) et que je suis dans l’incapacité de dire au juste combien je gagne. J’ai cru un temps que mon salaire allait enfin franchir la barre des 1000 euros mensuels, ce qui ne me semblerait pas volé, mais il semble aux dernières nouvelles que je passe à peine les 900. Cela me rappelle avoir appris l’été dernier que tous les prêtres, y compris les évêques, touchent en France un traitement égal, équivalent au salaire minimum, soit la somme de 920 euros par mois. Je me console donc en songeant que je ne gagne peut-être pas autant que le curé, mais presque autant que l’évêque. Et je ne travaille que quatre jours par semaine, il est vrai. Ce qui me laisse un peu de temps pour faire fortune par d’autres moyens que le salariat. Je retente ma chance dans les travaux de plume, dernièrement. J’ai déposé sur le site TheBookEdition la traduction de deux beaux livres américains, le journal de Lloyd Dunn (L’Expatriote) et un recueil de poèmes de John M Bennett (Rrêves). De ce dernier, j’édite aussi par mes propres moyens une livrette de 22 poèmes choisis et traduits. Et je termine de fixer le prix des Discrétos. Je vais publier dans les jours qui viennent les renseignements commerciaux sur ces bonnes affaires. Je m'apprête à rouler sur l'or...

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