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Journal documentaire
16 septembre 2008

Souvenir de Léo

imagesJe ne peux réécouter un disque de Léo Ferré sans être agacé de-ci de-là par telle pointe de gauchisme haineux, tel accès de surréalisme fumeux, et pourtant j’aime toujours l’entendre. C’était tout de même un artiste assez inspiré, tout en restant loin d’atteindre la perfection formelle d’un Brassens. Et puis il m’est resté familier, je l’ai tellement écouté, autrefois, il me rappelle ma jeunesse enthousiaste et ce qui allait avec. Mais surtout, quoi qu’il chante, je crois que j’admire d’abord sa belle voix puissante et subtile, tour à tour âpre et veloutée. Je me suis souvent dit que j’aurais aimé l’entendre lire, par exemple du Céline.

Ecrivant ces lignes, il me revient tout à coup ce souvenir peu commun (pour moi), que Ferré est un des très rares artistes que j’aie vu sur scène. Surmontant ma phobie des spectacles publics, j’étais allé assister à un récital qu’il donnait à Mérignac, me semble-t-il, au tout début des années 80. Je m’y étais rendu avec un copain pédé mais fan de Léo lui aussi, Jean-Jacques, qu’hélas le sida devait emporter quelques années plus tard.

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Commentaires
I
Quand tu penses que j'aurais pu atterrir ici:<br /> <br /> http://pedagogie.ac-toulouse.fr/lyc-gourdon/spip/
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C
Et ça, aussi :<br /> "On n’est pas des saints, pour la littérature on a qu’Cinzano<br /> Pauvres orphelins, on boit par habitude pour notre Pernod..."
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P
D'ailleurs, ne dit-on pas : un Richard, sinon rien!
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P
"Richard" est en effet des plus remarquables.
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C
Agaçant, en effet, et plus souvent qu'à son tour... Mais des choses comme "Richard" excusent tout... ou presque.
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