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Journal documentaire
13 décembre 2006

Lettre documentaire 374

Quelques «proverbes d’Hérode» extraits du dernier chapitre du livre de Natália CORREIA (1923-1993) Uma estátua para Herodes (1974) et traduits par Philippe Billé

L’enfant est la dernière tentative de l’espèce pour tyranniser l’individu.

C’est par la fréquentation des adultes que les enfants finissent par parler. Mais c’est par la fréquentation des enfants que les adultes finissent par braire.

Personne ne veut avoir des enfants. Ce qu’il y a, ce sont des gens qui ne savent pas ce qu’ils veulent.

Les enfants ne se sentent compris par leurs parents que quand ils les rendent malheureux.

Si tu sens que tu commences à perdre la vue, arrache les yeux à ton fils. Tu y verras mieux.

Si tu ne fais rien pour ton fils, tu feras tout pour toi. C’est le mieux que tu puisses faire pour lui.

Il faut choisir entre être respecté et ne pas l’être. Seul le second choix est possible aux parents.

Comme le petit chiot qui ne deviendra jamais chat, l’enfant est le petit singe qui finira étudiant.

Pour éduquer les enfants, il faut les connaître. Pour les connaître, il faut ne pas les aimer.

Pour qu’un crétin se sente important, il suffit qu’un petit macaque l’appelle Papa.

Il est inutile de chercher à comprendre ce que disent les enfants. Ils ne veulent pas être compris. Ils veulent seulement fâcher.

Le bain n’est qu’un prétexte pour noyer le bébé.

Les enfants sont indécents comme tout ce qui est trop naturel.

Si tu veux apprendre à aimer la vie, désapprends à aimer ton fils.

Les hommes ont des enfants pour montrer de quoi ils auraient été capables, s’ils n’avaient pas eu d’enfants.

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