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Journal documentaire
12 décembre 2006

Lettre documentaire 373

Quelques pensées d'António FERRO (1895-1956) choisies dans son recueil Teoria da indiferença (1920, réédition 1979) et traduites par Philippe Billé.

(Page 41). La nature n’est qu’un brouillon. La peinture, c’est ce brouillon mis au net.

(Page 65). La musique est le vestiaire de l’âme.

(Page 71). Nous sommes roulés dans la vie comme le tabac dans une feuille. Le monde est la cigarette de Dieu. Le soleil est le briquet de la terre.

(Page 75). Ce qui s’écrit sur nous n’est jamais juste – cela vient soit d’un ami, soit d’un ennemi.

(Page 84). Embrasser à genoux un corps de femme, c’est être chrétien.

(Page 89). Les phrases lancées dans une conversation de café sont toujours brillantes. L’intelligence n’a pas le temps de les entendre.

(Page 94). Avoir une patrie vaut la peine, pour être étranger dans une autre patrie.

(Page 100). Certaines femmes ont des taches de rousseur au visage, d’autres dans l’âme… Les premières les cachent derrière une voilette, les autres derrière une attitude…

(Page 113). Les suicidés sont les touristes de la mort.

(Page 176). Mon corps est le canapé de mon âme.

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