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Journal documentaire
21 octobre 2006

Lettre documentaire 360

Mes phrases préférées dans les Pensées de l'empereur MARC-AURELE

ici transcrites en m'inspirant de traductions françaises publiées à Paris par Alexis Pierron en 1843, par J Barthélémy-Saint Hilaire en 1876 et par G Michaut vers 1900.

II,1. Le matin, commencer par se dire : je vais rencontrer un indiscret, un ingrat, un insolent, un fourbe, un envieux…

II,5. … faire ce que tu dois comme un homme sérieux et simple…

II,7. Tu es tiraillé par les événements du dehors. Soustrais-toi au tourbillon, assure-toi le loisir d’apprendre quelque chose de bon.

IV,17. … Tant que tu vis, tant que tu le peux encore, rends-toi meilleur.

IV,48. … Toujours considérer les choses humaines comme éphémères et sans valeur : hier germe, demain cadavre ou cendre.

V,28. … Ne fais ni le tragédien, ni la courtisane.

VI,13. On se fait une juste idée des plats en songeant : ceci est le cadavre d’un poisson, celui d’un oiseau ou d’un porc…

VI,17. … Le mouvement de la vertu est divin, elle s’avance par un chemin difficile à comprendre…

VI,30. … Antonin … mangeait peu, cette sobriété lui permettait de travailler jusqu’au soir sans devoir sortir pour ses besoins, mais seulement à l’heure accoutumée …

VII,1. Qu’est-ce que le vice ? C’est ce que tu as vu souvent…

VII,67. … on peut fort bien devenir un homme divin, et n’être connu de personne…

VII,69. La perfection des mœurs consiste à passer chaque jour comme si c’était le dernier, sans agitation, sans langueur, sans fausseté.

VIII,30. Parler, au Sénat ou à n’importe qui, sans éclat de voix, sur un ton mesuré.

VIII,51. … reste bienveillant, simple, modeste.

VIII,61. Pénétrer dans l’âme de chacun, permettre aussi à chacun de pénétrer dans ton âme.

IX,19. Tout change, toi-même sans cesse tu changes, et d’ailleurs t’altères, et le monde entier comme toi.

IX,30. … Réfléchis à ceux qui ont vécu avant toi, à ceux qui vivront après, à ceux qui vivent chez les nations barbares…

XI,1. … l’homme de quelque intelligence, qui a vécu quarante ans, a vu, en somme, tout ce qui a été et tout ce qui sera, puisque c’est toujours la même chose.

XII,17. Si cela ne convient, ne le fais pas ; si cela n’est vrai, ne le dis pas…

XII,27. … Demande-toi : où est tout cela, maintenant ? Fumée, poussière, rumeur, ou pas même rumeur…

(Ce choix a déjà paru dans Etudes, revue obscurantiste, n° 2, La Croix-Comtesse, janvier 2004).

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