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Journal documentaire
30 septembre 2006

Trois rêves

Dans le premier rêve, j'étais avec D dans un village en Suisse. Nous voulions acheter des cartes postales, nous n'en trouvions pas. C'était le soir. Nous refaisions sans arrêt un même itinéraire, partant d'une rue située en hauteur et au bout du circuit nous étions revenus à notre point de départ. A chaque fois nous marchions vite, avec une sorte de fébrilité. J'avais repéré sur une place un ou plusieurs bouquinistes avec de petits étalages de livres. Quand je décidai de prendre mon temps pour aller voir exactement ce qu'ils vendaient, il était trop tard, ils avaient plié. A la fin, Bernard et Irena étaient aussi avec nous.
Premier réveil à minuit et demie.
Dans le deuxième rêve, j'étais en voiture avec Bernard, et son beau-père Lucien qui conduisait. Nous nous éloignions de Bergerac dans la campagne, en direction de l'est-sud-est. Je ne savais pas où nous allions et je le leur demandai. Au village de Tuilerie (ou quelque chose comme ça) me répondit Lucien. Dans un bourg où nous nous arrêtâmes en route, je cherchai, de nouveau en vain, à acheter des cartes postales. Je me retrouvai dans un restaurant où je n'avais rien à faire. Au moment d'en sortir, le patron me demanda si je désirais quelque chose. Je lui répondis avec une pointe d'arrogance que je le lui ferais bientôt savoir, si cela s'avérait nécessaire.
Deuxième réveil à 5 h et quart.
Dans le troisième rêve, je me trouvais sur une pelouse du campus. J'étais installé à une grande table sur tréteaux, protégée par un auvent ressemblant à un stand de foire, mais j'étais assis à l'extérieur, côté chaland. J'avais étalé devant moi un grand nombre de documents et d'instruments. Le soir tombait et je rangeai mes affaires pour me replier dans un bâtiment. Je pénétrai dans une salle d'étude où étaient assis quelques étudiants, sous la surveillance de D, assise au bureau. Je m'avançai jusqu'au fond de la salle et revins vers l'entrée, où je m'installai parallèlement à D pour travailler. Madame Ly (une autorité de l'université) survint, s'approcha et, passant ses bras devant moi, se mit à écrire lentement sur le clavier de mon portable. J'étais intrigué et décontenancé parce qu'elle ne me donnait aucune explication à son comportement bizarre et je n'osais lui en demander. En silence, je lui cédai ma place et retournai dehors, où il faisait nuit. Je m'aperçus que j'avais oublié plein d'affaires dans le stand que j'avais quitté, des feuilles de papier et des timbres-poste dont certains traînaient par terre, éparpillés par le vent. Dans la pénombre, je commençai à les rassembler et à les ranger dans une mallette en osier. Au moment où je venais d'y déposer un marqueur Bic, une jeune femme qui s'était approchée me dit en souriant que cette mallette lui appartenait. Pour la détromper je voulus lui montrer le marqueur que je venais de déposer, mais au moment où je m'apprêtais à lui dire "Vous voyez bien que cet objet m'appartient", je constatai qu'il s'était transformé en flacon de vernis à ongle, qui ne pouvait être à moi.
"Insomnies, troubles de l'onirisme", mentionne la notice du patch, parmi d'autres "effets indésirables" possibles. Aaaah, d'accooord, c'est pour çaaaa.

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