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Journal documentaire
17 juillet 2005

A chacun ses goûts et je dois dire qu'en ce qui

A chacun ses goûts et je dois dire qu'en ce qui me concerne, les cimetières, fussent-ils anciens, juifs, pragois et protégés par l'Unesco, ne m'ont jamais particulièrement attiré. Moins encore s'il faut payer pour y entrer et si le prix sent l'arnaque. Dans le cas du vieux cimetière juif de Prague, il faut s'acquitter d'un montant relativement élevé, le prix d'une soixantaine de cartes postales, qui donne accès à un lot d'une demi-douzaine de lieux sacrés, dont ledit cimetière et quelques synagogues, à l'exclusion cependant de la plus intéressante, la synagogue dite "vieille-nouvelle", pour laquelle il faut encore payer à part pratiquement autant. Tous ces mics-macs n'étant pas faits pour me séduire, c'est par pure civilité que je m'apprêtais à accompagner ma coéquipière et notre hôte dans ces loisirs tarifés.
Or il advint un fâcheux incident qui changea la donne. Car une fois arrivés sur les lieux, et me trouvant à court de monnaie locale, je me fis escroquer en changeant des euros à un petit comptoir de banque, où le taux habituel était pourtant affiché en gros, mais où l'on me retint la bagatelle du quart de la somme que j'avais donnée, sans qu'il fût possible de renoncer à la transaction et de récupérer mes billes. Je décidai donc, pour ma part, d'arrêter là mes frais dans ce charmant quartier pittoresque-et-si-chargé-d'histoire. Abandonnant un moment mes compagnons à leurs devoirs culturels, j'allai flâner seul (et gratis) dans les rues.
Bien m'en prit d'ailleurs, car je fis dans cette occasion l'agréable découverte de deux jolies paires de vitraux. Le sort voulut que je tombai sur l'église Saint-Nicolas dans un des rares moments où elle n'est ni fermée, ni occupée par une messe ou un concert, et je pus donc y voir ses deux seuls vitraux historiés, un saint Nicolas, bien sûr, et un saint Václav. Ailleurs, poussant la porte du Musée des arts décoratifs, j'y vis deux belles verrières laïques représentant les Arts, réalisées en 1900 par un artiste de Brno.
Plus tard, Lloyd nous emmena dans un restaurant souterrain où je mangeai un des meilleurs plats de mon séjour: des tranches de porc baignant dans un sirop d'airelles, avec des croquettes de pommes de terre et de fines tranches de chou rouge.

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